Ça capte bien dans l’estran ?

Permettez-nous de revenir sur quelques bases afin de vous conter comment nos Coquettes  façonnent leurs silhouettes de rêve. En période estivale, les semences mâles et femelles se mêlent pour produire des larves. Au moment de la métamorphose, celles-ci iront se fixer sur des petites coupelles dites « des collecteurs » pour devenir des « naissains », c’est à dire de petites huîtres en voie de développement.

Passons à la phase « captage » : la collecte du naissain en milieu naturel. Il sera finalement décollé, soit décroché des collecteurs par nos soins. Avec nos petites mains, nous les trierons – le terme exact étant « cribler » – et les mettrons en poche avant de les laisser paisiblement poursuivre leur croissance dans le bassin Marennes-Oléron. On parle de « pré-grossissement en mer », bien à l’abri dans des poches fixées sur des structures métalliques – appelées des « tables » – dans notre terrain de jeu, « l’estran ».

Le fait d’élever nos nourrissons sur ces tables métalliques que vous apercevez au grès des marées basses – tantôt sous l’eau, tantôt à l’air libre – rend les huîtres très résistantes à « l’exondation ». Leur muscle adducteur étant très développé, elles retiennent  l’eau dans leur coquille le plus longtemps possible. En restant ainsi fermées, elles seront de meilleure qualité.

Pendant ces trois ans de croissance, suivis de près par Thierry Poget et ses Equipes, nos huitres deviendront principalement des Coquettes, la Vedette aux mensurations idéales des Huitres Poget. Jusqu’à ce qu’elles viennent combler vos palais, nous les bichonnons :
– chaque mois : nous les retournons
– une fois par an : nous les sortons et les rangeons par taille. Le cas échéant, les plus grosses huîtres viendraient empêcher les plus petites de se développer.

En bon père de famille, les ostréiculteurs des Huitres Poget  chérissent ainsi leur progéniture, pour le plus grand bonheur des Gourmands de mets iodés.

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